Grâce au départ des juristes, l’Université bénéficie d’une surface nouvelle. Elle se verra contrainte d’effectuer toutes sortes de travaux (sécurité, réparations, réaménagement…) et d’obtenir, pour les exécuter, les financements correspondants.
L’annonce du départ du Droit a fait naître l’espoir : puisque l’Université voisine cédait sa place, la surface allait être doublée.
Contrairement à l’impression que l'on peut avoir en arrivant sur le forum, les locaux de Lille 2 n'étaient pas l’exacte copie symétrique des locaux dévolus à Lille 3. Si le bâtiment initial de Lille 3, sans les extensions, couvre environ 50.000 m2, celui de Lille 2 ne représentait qu’environ 30.000 m2.
Lille 3 n'a pas récupéré la totalité de l’espace : le Département Gestion des Entreprises et des Administrations de Lille 1 qui était depuis de longues années, installé dans les locaux de Droit y est resté, de même que la Médecine Préventive. À cela s’ajoute le fait que certaines composantes de Lille 3 étaient déjà installées dans les locaux du Droit : c’est le cas, notamment, du Télé-enseignement et des Presses Universitaires. Il faut prendre en compte que les locaux récupérés n’ont pas été aménagés dans le même esprit que ceux de Lille 3. Conçus pour accueillir, en quelque sorte, une seule grosse UFR d’une Université juridique, leur usage n’est pas le nôtre. C’est ainsi qu’ils comportent de très grands amphis un peu disproportionnés pour l’usage qu’on a coutume d’en faire à Lille 3. Bref, la surface réellement utile est moins importante que la surface gagnée. Il reste quand même, au bout du compte, plus de 12.000 m2 gagnés pour l’enseignement et la recherche, ce qui n’est pas rien.
Lille 3 n'a pas doublé sa surface et, on a fini par oublier que, les extensions successives sur les campus ne suffisant plus, l’Université a été amenée à délocaliser des composantes ou des enseignements… qu’il a convenu de rapatrier. Les locaux de Fives qui accueillaient Histoire de l’Art et Arts plastiques et où certaines UFR avaient dû accepter d’effectuer certains enseignements, seront libérés. De même que les locaux de la rue des arbres à Villeneuve d’Ascq occupés par l’IFMI et ceux de la rue Jean Bart à Lille où était installé le Centre de Formation des Conseillers d’Orientation-Psychologues. À quoi il faut ajouter les salles de cours dont l’Université disposait rue Angellier à Lille et qui abritaient notamment l’ISAS. Effectuons donc cette ultime soustraction : il reste 6.000 m2 et des amphis. |
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