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ROUBAIX - LEA
Le 10 octobre 1989, la section L.E.A. prend possession de ses nouveaux locaux à Roubaix. La filature Crouy, restaurée, est extérieurement un très beau bâtiment. Les techniques de réhabilitation des friches industrielles permettent de leur donner une nouvelle jeunesse. La chaleur des briques rouges alliée à la blancheur du matériau interstitiel forme un contraste de tons harmonieux. L’aménagement de l’espace intérieur est, lui aussi, une réussite. Deux grands amphis, clairs, au premier étage témoignent des prouesses techniques réalisées par les architectes.
Les salles spécialisées proposent aux usagers, enseignants, étudiants, techniciens, des équipements neufs.
- Trois salles de compréhension sur quatre sont déjà en service.
- Trois labos de langues du modèle le plus récent sont installés depuis la rentrée. Deux salles informatiques permettent d’assurer alternativement un enseignement traditionnel et un fonctionnement en libre service sous le contrôle de moniteurs.
- La bibliothèque vidéothèque complétée par un local technique équivalent à celui du CAVUL de Villeneuve d’Ascq et un plateau de tournage, est spacieuse. Elle invite au travail dans une atmosphère calme et détendue.
- Une grande salle en gradins située au rez-de-chaussée en face du local associatif et de la cafétéria permet d’organiser en soirée des conférences et des débats, sans gagner les étages et pénétrer trop avant dans les locaux.
- Sécurité oblige. Enfin, l’aménagement d’un restaurant universitaire intégré présente un très gros avantage pour tous les personnels.
Matériellement, l’Unité de Formation et de Recherche des Langues Étrangères Appli-quées a trouvé à Roubaix son unité et son espace de liberté. Les étudiants qui l’ont choisie peuvent y donner libre cours à leur esprit d’initiative et d’entreprise. Ils trouvent dans leur environnement des interlocuteurs, municipaux en particulier, heureux de les accueillir, prêts à les soutenir et à les aider. L’intégration ne semble pas avoir posé de problèmes non plus aux enseignants. Nos collègues viennent volontiers à Roubaix et nous tâchons de les accueillir de notre mieux. Nous sommes d’ailleurs aujourd’hui suffisamment nombreux à être spécialisés en LEA pour constituer une catégorie solidaire et unie. Notre objectif est d’aller toujours de l’avant, ensemble, dans l’intérêt bien compris de la communauté tout entière.
Est-ce à dire qu’il n’y a pas de problèmes ? Ce serait brosser un tableau trop idyllique. Il y a eu et il y a encore un certain nombre de problèmes matériels auxquels nous nous trouvons confrontés : entretien des locaux, gardiennage, prise en charge de multiples tâches en particulier administratives dont nous étions dispensés à Villeneuve d’Ascq. Certains inconvénients, propres à la situation géographique, demeurent et en particulier la mauvaise liaison Villeneuve d’Ascq – Roubaix. Si la décentralisation universitaire qui a pour effet immédiat et salutaire la déconcentration des effectifs peut être efficace, elle doit s’accompagner d’un réel effort des pouvoirs politiques, au sens le plus général du terme, en matière de transports en commun. La création d’une navette directe Villeneuve d’Ascq – Roubaix s’impose.
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| L'inauguration 1989 | La bibliothèque | Une salle de cours |
LILLE FIVES 1990 - 1998
Depuis le 22 octobre 1990, quelque 900 étudiants ont pu suivre régulièrement des cours dans les locaux que l’université a pu louer grâce à une subvention accordée par le Ministère dans le cadre des mesures d’urgence, au 31 rue Pierre Legrand et 5 rue Jules de Vicq à Lille. Les 4000 m2 du bâtiment, avec ses sept grandes salles d’enseignement (entre 80 et 120 places chacune), accueillent entre autres formations, plus particulièrement les étudiants de Lettres modernes, d’Histoire, de Psychologie, de Sciences de l’Education.
Les sections d’Histoire de l’Art et d’Arts Plastiques ont à leur disposition une bibliothèque spacieuse, trois grands ateliers à éclairage zénithal, trois salles équipées pour la double projection. Le centre de recherche du LABACOLIL y trouve également la place et les moyens qui lui manquaient à Villeneuve d’Ascq. Monsieur le Recteur Pair inaugura ces locaux le jeudi 20 décembre 1990.
Les locaux ne sont plus occupés aujourd'hui.
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| L'entrée du bâtiment | Inauguration | Bibliothèque |
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| Atelier d'Arts Plastiques | Labacolil |
ROUBAIX INFOCOM
À Lille 3 en 1991 s’ouvre l’un des quatre premiers IUP de communication créés en France. Bordeaux, Toulouse et Aix au sud, Lille 3 au nord : 4 Instituts Universitaires Professionnalisés de communication ont ouvert à la rentrée 1991. Après l’habilitation de son DEA, c’est pour le département information-communication une seconde bonne nouvelle ; la troisième étant l’achèvement de nouveaux locaux, agréables et fonctionnels, au centre de Roubaix, près de l’Eurotéléport.
Si l’on ajoute à ces bonnes nouvelles le développement de l’UFR IDIST. Lille III est indéniablement devenu un des pôles reconnus pour la formation et la recherche en sciences de l’information et de la communication.
La création des IUP correspond à une volonté du ministère de conforter les formations universitaires professionnalisées dans 5 domaines où la demande est forte (ingénierie, communication, administration, commerce et gestion financière) et où la concurrence des écoles privées s’exerce à plein.Originalité des IUP : ils recruteront leurs étudiants de façon sélective à Bac +1 pour une formation qui les conduira au deug, puis à la licence, et à la maîtrise (actuels licence - master).
L’IUP infocom a fêté en janvier 1997, les 140 ans de ses murs. L’institut est encore tout jeune puisqu’il n’est installé à Roubaix que depuis 1992. Pourtant, il laisse apercevoir le Roubaix du XIXème siècle, celui de la toute puissante industrie textile. Le site, une usine de textile à l’origine, a traversé l’histoire et , après de nombreuses péripéties, a été reconverti en Département universitaire.
La maison Dillies Frères est née dans les années 1850. Devenue, après un mémorable incendie en 1823, l’usine Lemaire et Dillies, elle est surtout connue pour la filature et le tissage de la laine coudée. Dans un contexte industriel très favorable, l’établissement atteint sont apogée dans la première moitié du XXème siècle. À partir de 1968 cependant, le déclin s’amorce. L’usine ferme définitivement ses portes en 1981.
Il faut attendre 7 ans, avant que l’architecte Alain Philippe aménage ces murs en lieu de vie estudiantine. Les étudiants d’infocom ont voulu, à travers un film, retracer les 140 ans d’histoire du bâtiment. « Quand les murs se mettent à parler » a donc été projeté en avant première, à l’IUP, le 31 janvier 1997. Une exposition de photographies
« Passé pour être présent dans le futur » est venue immortaliser les détails architecturaux sur le papier. Lors du vernissage, la nouvelle borne interactive de l’IUP a également été présentée. Car si l’IUP, reflet du patrimoine industriel et régional, a ouvert ses portes sur le passé, il reste résolument tourné vers l‘avenir.
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| Vue générale | InfoCom | L'entrée du bâtiment |
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Inauguration |
en 1991 |
Discours de Bernard Delforce |
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