Mathilde HAREL
Doctorante

Doctorant(e) au laboratoire :
Institut de Recherches Historiques du Septentrion

Domaines de recherche :
- Histoire politique des mouvements de gauche
- Histoire contemporaine des relations franco-allemandes
- Histoire des révolutions

 

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Utopie et désenchantement. Les gauches franco­allemandes face à la chute du Mur de Berlin (1989­1991) - sous la direction de Thomas Serrier

Résumé : L’année 1989 est porteuse de bouleversements dont les sciences humaines commencent seulement à prendre la juste mesure. Un consensus semble même s’être établi au sein du champ intellectuel comme de l’opinion publique pour faire de 1989 l’année de convergence de toutes les fins – fin de la guerre froide, fin du communisme, mais plus largement fin des grands récits, des idéologies ­ voire même, pour reprendre la formulation célèbre de Francis Fukuyama, « la fin de l’histoire ». La chute du Mur serait la métaphore concrète de l’achèvement d’une époque, et si l’on pousse l’hypothèse plus loin, d’un régime d’historicité à part entière, annonçant le « présentisme » conceptualisé par François Hartog. Trente ans après les événements, il paraît essentiel d’affiner la connaissance historique de cet événement dont l’importance et les conséquences restent encore à mesurer.
La présente thèse entend donc proposer une étude transnationale, centrée autour du couple franco­allemand, de la réaction de la gauche à l'événement, allant des partis politiques aux syndicats en passant par les intellectuels et les groupes militants, en interrogeant non seulement leurs prises de position face au déclin inéluctable du communisme et le vide qu'il laisse dans l'équilibre politique occidental, mais aussi la transformation ­ réelle ou au contraire impossible ­ de leurs pratiques. Elle a pour ambition de sonder ce moment de bascule entre 1989 et 1991 où il était encore possible d'inventer un modèle alternatif et que la plupart des observateurs et acteurs contemporains voient comme une « occasion manquée » par la gauche dans son acception la plus large, de la social­démocratie de gouvernement aux mouvements les plus radicaux.

    • - Mouvements de gauche (partisans, militants, intellectuels)
      - Chute du mur de Berlin et année 1989
      - Circulations franco-allemandes
      - Épistémologie et réflexion sur les régimes d’historicités

  • - Chargée de TD pour le cours « Initiation à l’histoire contemporaine. La France aux XIXe et XXe siècle » (Licence 1) à l’université de Lille

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  • 2018  : Agrégation d’Histoire-Géographie
    2015 – 2017 : Master 1 et 2 d’histoire de la Révolution française à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, mémoire sous la direction de M. le professeur Pierre Serna sur le sujet « Le roman vrai de la Révolution. Ecriture fictionnelle de la période révolutionnaire au XXe siècle à travers l’œuvre de Robert Margerit (1910-1988) »
    2014 – 2015 : Licence d’histoire (Paris I Panthéon Sorbonne) Licence de sociologie (Paris IV Sorbonne-Nouvelle)
    2014 – 2018 : Elève-normalienne de l’ENS Paris-Saclay